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Les femmes comme les hommes ont des représentations sur les rôles de chacun des sexes dans la société, au sein de la famille, au travail, en politique…

L’école, lieu de transmission des savoirs et de culture, participe à la transmission de ces représentations hiérarchisées (le genre) et donc à leur pérennisation. Si la mixité est une condition nécessaire à la réalisation de l’égalité entre les sexes, elle n’est pas suffisante. En effet, mettre ensemble des filles et des garçons de façon « non réfléchie » contribue à reproduire des inégalités, car les attentes sur les rôles de chacune et chacun sont différentes.

Dès les petites classes, les recherches sur l’enseignement et les attitudes dont bénéficient les filles et les garçons révèlent que leur réalité scolaire est source d’inégalités. C’est à présent les mentalités qu’il s’agit de voir évoluer pour réduire les inégalités entre les sexes, parce qu’inconsciemment, nous nous adressons différemment aux filles et aux garçons et participons à la pérennité des inégalités sociales entre les sexes dans la société.

C’est bien l’institutionnalisation d’un enseignement sur le genre qui est attendue (de la maternelle au lycée, en formation initiale comme continue).

À défaut, chacun et chacune est, dès à présent, en capacité de s’interroger pour éviter de participer à la reproduction et la pérennité des inégalités sociales entre les filles et les garçons, entre les hommes et les femmes, afin que tous et toutes puissent s’épanouir et gagner en liberté individuelle.